Chronique Harry Potter et L’Enfant Maudit de J.K. Rowling, John Tiffany & Jack Thorne

Très attendue suite à sa publication anglaise, Harry Potter est LA sortie du mois d’octobre ! J’ai entendu de tout sur ce livre : nostalgie, publicitaire, question d’argent … Pleins d’arguments en faveur ou en défaveur de ce livre … Alors, j’ai vraiment eu envie de le lire pour me faire MON idée !


Le résumé : 1520-1

Être Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il travaille au cœur des secrets du ministère de la Magie. Marié et père de trois enfants, Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, tandis que son fils Albus affronte le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu. Quand passé et présent s’entremêlent dangereusement, père et fils se retrouvent face à une dure vérité : les ténèbres surviennent parfois des endroits les plus inattendus.


Nous retrouvons Harry exactement là où nous l’avions laissé en 2007 : sur le quai de la gare, 19 ans plus tard en train de dire au revoir à ses enfants entrant à Poudlard, accompagné de sa femme et de ses meilleurs amis !

Pour ceux qui recherchent une suite à Harry Potter, c’est loupé. Pour ceux qui recherchent un livre publicitaire, c’est loupé aussi !

Certains utilisent le terme de « bonus » pour ce livre et je trouve que cela est très bien attribué ! Ce livre permet de savoir si tout va toujours bien dans le monde de Harry Potter et il est vrai que tout va plutôt bien ! Enfin … Tant qu’on reste sur le quai de la gare …

Je dois l’avouer pendant la première moitié du livre, je me suis dit « mais on va où là ? » et en fait, je pense que l’erreur avec ce livre, c’est de le lire trop vite ! Certes, c’est une pièce de théâtre, certes, il ne fait « que » 340 pages (et franchement, il y a beaucoup d’espace entre les textes), mais c’est un piège de le lire trop vite car on n’est plus du tout dans la réflexion : ce livre se « déguste », si on peut dire. Je crois que si j’étais allée trop vite, je n’aurais pas compris conscience de certaines choses, de certains détails (notamment qui est le méchant … mais je n’en dis pas plus).

Et puis, la deuxième partie a commencé et là je me suis dit « mais c’est vraiment J.K. Rowling qui l’a écrit !!!! » On retrouve enfin son côté loufoque, sa plume, sa connaissance parfaite des personnages, de leurs sentiments … Des anciens comme des nouveaux personnages. Par exemple, avec Albus : personnellement, c’est un personnage qui m’agaçait au bout d’un moment (peut être l’acte I scène 6 …) : il est à Serpentard et pas à Gryffondor (désolée, petit spoil mais c’est une info acte I scène 4 donc qui arrive très très vite !!), il est le fils du « héros » Harry Potter … Ce personnage se place en victime dès le début et j’aime comment Scorpius, le fils de Drago le réveille en lui expliquant d’arrêter de se concentrer sur sa petite personne : tout le monde à des problèmes ! D’ailleurs, Drago était un personnage que j’aimais beaucoup dans la saga, je suis contente et touchée de voir que l’auteure lui a donné un fils comme Scorpius.

J’ai été aussi très contente que J.K. Rowling donne la possibilité de revoir des personnages comme Albus, Rogue ou Minerva. J’entends déjà vos commentaires « mais mais … deux d’entre eux sont morts …. » Oui mais lisez le livre, vous comprendrez …

En tout cas, je reste contente de ce bonus que nous offre J.K. Rowling, un bonus dans une forme très agréable qu’est la pièce de théâtre. Mais je ne pense pas que j’irais jusqu’à voir la pièce, afin de garder certains détails dans l’ordre de l’imaginaire. J’ai l’impression que l’auteure a retrouvé sa liberté d’écriture comme il était possible de voir dans les premiers tomes.

En soit, c’est une très bonne lecture qui conclue parfaitement une saga qui a marqué une génération. Pour finir, citons ce bon Albus Dumbledore :

« Harry, il n’existe pas de réponse parfaite dans ce monde d’émotions et de désordre. La perfection est hors de portée de l’espèce humaine, hors de portée de la magie. Dans chaque instant rayonnant de bonheur, il y a cette goutte de poison : la conscience que la douleur reviendra. Pour un humain, souffrir, c’est comme respirer. »

Et toi, l’as-tu lu ?? Qu’en penses-tu ?
Bisous bisous

 

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